Ayant été adoptée par une famille de chasseurs africains, j’avoue n’avoir pas été si convaincue que ça par le safari-en-voiture-avec-toit-qui-s’ouvre-pour-prendre-des-jolies-photos-d’animaux-devant-lesquels-tu-ne-fais-que-passer-amené-à-eux-grâce-à-une-radio-dans-la-voiture-qui-te-dit-où-est-le-lion-qui-mange-sa-proie.
On m’a appris que pour se laisser approcher par un animal, il faut non seulement le connaître, le choisir, le suivre, mais aussi apprendre à comprendre son environnement, ses réflexes, ses habitudes, lire les signes qu’il laisse derrière lui et accepter de jouer le jeu du vent. On m’a appris à suivre un animal pendant des heures, à pieds. A le perdre et parfois à le retrouver.
Alors là, évidemment, quand j’ai vu que les antilopes n’en avait rien à faire que je les mate à trois mètres d’elles et que je n’ai eu besoin pour cela de ne rien connaître d’elles, je suis restée un peu sceptique.
Je sais, je crache dans la soupe.
En réalité, visiter (en voiture, donc) le parc du Serengeti et le cratère de Ngorongoro est assez magique : des milliers d’animaux à portée de portière et des paysages sublimes, avec les mêmes arbres que ceux auxquels on pense quand on dit le mot Afrique (des acacias).
En réalité, c’était très chouette.
Wouaou…. Mais que fais t on ailleurs ????