Faire un trek dans l’Andringitra, dit le Lonely Planet, c’est comme avoir le parc Yosemite pour soi tout seul. Je confirme.
Je rajouterai même que faire un trek de trois jours dans ce parc, c’est marcher (attention aux crampes aux jambes et surtout aux genoux, ça descend très sec et très longtemps) dans des paysages somptueux, infinis et changeants toutes les deux à trois heures de marche. C’est passer d’une forêt touffue à une plaine immense, de falaises rouges à des formations rocheuses grises qu’on appelle « lunaires » ici, d’étendues de montagnes basses à une pierre grise recouverte de cactus et de palmiers, d’un froid glacial la nuit à une chaleur tonitruante le jour, d’une rivière transparente à des rizières vert fluo, d’une piste en sable blanc à une piste rouge poussière. C’est magique. D’autant plus que, comme le souligne le Lonely Planet, on n’y croise pas un seul autre randonneur. Juste sa tente et les chansons d’église du guide le soir devant le feu.
Pour la photo ci-dessous, pas de retouche, pas de triche sur les couleurs, juste le lever de soleil. Bim.
L’équipe de rêve.
Avec notre guide Martin – aussi appelé Martinous – devant le bien nommé Pic Boby.