« Ce qui est en train de se passer n’est pas ta faute, dit-il. Ni la mienne. Ni la faute d’une prédiction ou d’une malédiction. Ni de l’ADN, ni de l’absurdité du monde, ni du structuralisme, ni de la troisième révolution industrielle. Si nous mourons et disparaissons, c’est parce que le monde repose sur un mécanisme d’anéantissement et de perte. Nos existences ne sont rien d’autre que les ombres projetées par ce principe. Le vent souffle. Mais – tempête déchaînée ou brise douce – il finit par décroître et disparaître. Le vent n’est pas un corps matériel. C’est juste un terme général pour désigner les déplacements d’air. Tends l’oreille et tu comprendras cette métaphore. »
Haruki Murakami, Kafka sur le rivage.
je suis dans un bus et viens de lire ce texte de murakami. j’achete le bouqukn dés mon arrivèe. merci margaux .pensees douces et vent de courage de légéreté de raison ……….. suis toujours dans ta poche ne l’ oublie pas .Chris.
Merci encore et encore pour cet immense soutien…si précieux. Bon courage pour tous tes projets, je suis sûre que tu n’en manques pas. A très vite.