Tout à fait différents des tsingys « classiques » sur le plan géologique, les tsingys rouges ressemblent sacrément, physiquement, à leurs copains calcaires. D’où leur nom. Mais en dehors de cette ressemblance visuelle, pas grand chose d’autre en commun.
Contrairement aux vrais tsingys, ils ne sont pas formés par de la pluie-acide-volcanique, mais par la pluie-tout-court et les écoulements d’eau qui, doucement, font émerger de telles statues dans la terre rouge.
Très photogéniques, ces tsingys rouges sont, selon moi, moins intéressants que les vrais tsingys. Probablement surtout parce qu’ils émergent dans des paysages qui me font de la peine : le flanc des falaises de terre créées par les écoulements de terrain dus à la déforestation de l’île.